Propos sur l’élection présidentielle du 09 octobre 2011

La perspective d’une élection politique en général et présidentielle en particulier structure et modifie en profondeur les attitudes citoyennes au Cameroun. Il s’agit pour ce pays (et pour tous les pays du monde aussi) d’un moment véritablement important pour l’avenir de son peuple. A cet effet, se font jour dans la cité des opinions contradictoires et enrichissantes. En réalité, le problème posé est celui de la transparence du processus électoral. Pour certains, les conditions de la transparence existent et nul doute que le candidat désigné au soir du 09 octobre 2011 sera celui que le peuple aura choisi. Cependant, d’autres estiment que les conditions de la transparence ne sont pas toutes remplies ; ce qui, selon eux, ne permettrait pas de croire en une élection véritablement transparente. Lesdites conditions concernent pour l’essentiel la neutralité de l’organe chargé de la gestion des élections (Elecam), la gestion des candidatures, l’organisation de la campagne électorale, la neutralité du juge électoral.

Il faut dire que si le Cameroun n’est pas pour l’instant le pays le plus démocratique du continent, ses institutions et ses lois ont beaucoup évolué depuis l’indépendance (1er janvier 1960). Plus particulièrement, la loi et la pratique électorale paraissent faire converger les comportements électoraux vers le consensus. Ainsi, la structure chargée de la gestion de l’ensemble du processus électoral (Elecam), s’efforce de concilier des personnes aux sensibilités différentes. Il est notamment difficile de procéder  actuellement à une dépolitisation totale de cette institution tant son opérationnalisation s’est faite dans la hâte que constituait la tenue effective du scrutin du 09 octobre 2011. A cet effet, il faudrait sans doute encore admettre l’appui dont pourrait bénéficier cette institution de la part des structures concentrées et  déconcentrées de l’Etat.

La pratique des élections au Cameroun 1992-2007

Guide pratique d’un système électoral en perpétuelle mutation, véritable décryptage de l’ensemble du processus électoral ayant eu cours au Cameroun depuis l’avènement du multipartisme, Adoulkarimou dévoile, dans cet ouvrage, les différentes étapes d’un processus long et parsemé d’embûches.

On n’aurait pu imaginer meilleur moment que celui-ci : la veille d’une élection présidentielle et les élections législatives, municipales et probablement les régionales et sénatoriales annoncées pour l’année prochaine pour commettre un ouvrage de cette envergure. « La pratique des élections au Cameroun est un livre qui arrive à point nommé » souligne d’entrée de jeu le préfacier, Henri EYEBE AYISSI, Ministre des Relations extérieures qui fut d’ailleurs, d’août 2004 à juillet 2007, Inspecteur Général chargé des questions électorales au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD).

Editorial N°015

Le Cameroun à l’ère de la maturité démocratique

Par Achille Magloire Ngah

Ô Cameroun […], va debout et jaloux de ta liberté. » Belle entame du Champ de Ralliement de Samuel Minkyo Bamba et René Djam Afane, élèves de la 1ère promotion de l’Ecole normale de Foulassi qui composèrent ce poème en 1928 pour « exprimer leur espoir en l’avenir du Cameroun ». Retenu comme hymne national du Cameroun depuis 1957, ces paroles constituent  le vade-mecum des compatriotes de Roger Milla. C’est la profession de foi d’un peuple profondément attaché aux valeurs fondamentales de l’existence humaine et aspirant fermement à la  paix et à la prospérité.

Africa

Visitor Counter

Cameroon 74,3% Cameroon
fr-FR 7,7% fr-FR
United States 3,5% United States

Total:

108

Pays
03195976
Aujourd'hui: 32
Cette semaine: 280
Ce mois: 146
Mois dernier: 1.720
Total: 3.195.976