Editorial Le Droit 44

Par Emilienne N. Soue

Crise anglophone Que faire de plus ?

Il est permis de s’étonner du regard parfois très indulgent porté par certains journalistes, commentateurs politiques ou sociologues  camerounais sur le fait « ambazonien ». Certes la situation n'est pas facile à comprendre même pour les meilleurs analystes et spécialistes, mais il est clair que certains points de vue relèvent davantage d'une bienveillance idéologique que d'une analyse raisonnée. 

Inutile de revenir longuement sur les origines de cette crise dite anglophone qui se renforce et se nourrit du contexte électoral. Particulièrement l’élection présidentielle de 2018 ayant pour enjeu la candidature de Monsieur Paul Biya.

Devait-il se présenter ou pas ? Certains le lui ont vertement déconseillé, tel l’ambassadeur des Etats Unis d’Amerique, au mépris du droit international

Editorial N° 32

Emilienne N. Soué

Le Sénat : une chambre de pantouflards ?

Quand on observe la configuration de la  Chambre Haute, ce qui tient l’affiche c’est la moyenne d’âge de nos élus régionaux. Des dinosaures qui ont fourbi leurs armes dans la politique, l’administration  ou encore dans les chefferies traditionnelles (Lamidos, fons, etc.). Certains ont eu des mandats municipaux ou législatifs. Ils viennent des 10 régions du Cameroun. Si le sénateur le moins âgé  compte ses 42 ans printemps en 2015, le plus âgé affleure le siècle. La moyenne d’âge de nos élus serait de 60 ans. Le sénateur-type est-il un homme  ou une femme qui peut encore être utile à la nation ou un homme ou une femme qu’on a voulu recaser dans une maison de retraite nommée sénat ?

Editorial N°34

Emilienne N. Soué

Nouvel an, nouvelle ambition

C'est  l’heure où chacun y va de ses voeux. C’est ainsi; le changement d'unité remet automatiquement à zéro le compteur des évènements passés et initie le compte à rebours d'un futur idéalisé pavé de bonnes intentions. Et les bonnes intentions, c’est ce qui manque le moins en 2016 pour atteindre le cap de l’Emergence à l’horizon 2035.

Notre boussole, a rappelé le chef de l’Etat, lors de son traditionnel discours du 31 décembre, c’est le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). Chacun, à son niveau peut se l’approprier pour contribuer à l’émergence du Cameroun. A ses côtés, un Plan d’Urgence triennal (2015-2017) -pardon plan de sauvetage de la mécanique DSCE rouillée -, d’un montant total de 925 milliards de francs Cfa, en vue de l’accélération de la croissance économique du pays, instruit par le président de la République, au terme du conseil des ministres du 9 décembre 2014, où il mise sur l’efficience du gouvernement pour atteindre les objectifs fixés.

Editorial N°31

Par Emilienne N. Soué

Et si Paul Biya n’était entouré que de manipulateurs ?

De quelques bizarreries managériales dont souffre le Cameroun, l’on s’accorde, mieux, l’on s’amuse souvent à citer, à tous les niveaux de la société et dans tous les discours, même les plus officiels les maux ci-après : l’inertie, la corruption, le vol, l’incompétence, le tribalisme, le clientélisme et le favoritisme. L’on  croirait alors cette liste des maux qui souillent la terre bénie du pays du Char des dieux suffisamment exhaustive, tellement elle est longue. Encore que depuis belle lurette, l’homme du Renouveau n’a de cesse de clamer sa détermination à mener une lutte acharnée contre ces déviances comportementales des gestionnaires de la fortune publique. Malheureusement pour lui, l’ingéniosité des uns et des autres, coutumièrement attachés à l’une ou l’autre de ces vieilles habitudes qui ont endurci leur cœur et sclérosé leur consciences les pousse  à user de toutes les stratégies possibles pour conserver leurs privilèges, ce au détriment de l’image de la République.

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