Cinquantenaire de ESSTIC : De l'Esijy à l'Esstic, une institution au service de l'excellence

Cinquantenaire de ESSTIC : De l'Esijy à l'Esstic, une institution au service de l'excellence

1970-2023, soit un demi-siècle d'une histoire rayonnante et très documentée pour l'Ecole Supérieure des Sciences et des techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC). Réputée pour ses états de services, l'institution a formé plusieurs générations d'hommes et de femmes du monde de l'information et de la communication.

Le cinquantenaire a été célébré à la dimension de la réputation de cette institution qui porte haut les couleurs du journalisme panafricain. L'ancienne ESIJY ayant formé pendant un demi-siècle les pionniers de la presse dans le continent.

Les préparatifs du cinquantenaire avaient été lancés avec la conférence de presse du ministre de l'Enseignement Supérieur et chancelier des Ordres académiques, le professeur Jacques Fame Ndongo, le 10 mai 2023, dans l'enceinte de l'amphithéâtre Hervé Bourges, -amphi baptisé en hommage au premier directeur de cette institution d'excellence. -

C'est donc avec une certaine émotion et beaucoup de nostalgie que le ministre Fame Ndongo, avait alors, à plus d'un titre, animé cette conférence de presse : d'abord comme étudiant de l'Esijy, puis comme ancien directeur (1981-1993) et actuellement comme ministre de l'Enseignement Supérieur. Le professeur Fame Ndongo, dans son propos a tenu a rappeler les mutations structurelles de cette école depuis sa création en 1970. (De l'ESIJY à L'ESSTIC). Au total, six managers l'ont tour à tour dirigée : Hervé Bourges de nationalité française (1970-1976), Jean-Paul Nyalendo de nationalité gabonaise (1976-1981), Jacques Fame Ndongo (1981-1993), Marc Joseph Omgba Etoundi (1993-2005), Laurent-Charles Boyomo Assala (2004-2021), Alice Nga Minkala (2021-2023), François Marc Modzom (depuis 2023).

Depuis sa création en 1970, cette pépinière de journalistes parmi les plus estimés de la profession en Afrique, est tributaire d'une double histoire. Celle d’abord, des premiers pas de l'Afrique nouvellement indépendante vers l'appropriation des moyens de production et de diffusion de ses contenus informationnels. Le président de la République Ahmadou Ahidjo estima que dix ans après l'indépendance de son pays, il était temps de former une classe médiatique imprégnée des réalités locales.

Hervé Bourges fut donc chargé de porter le projet sur les fonts baptismaux. Il suggéra au chef de l'Etat l'internationalisation de l'école pour en renforcer l'aura et enrichir l'horizon intellectuel de ses nouveaux diplômés. C'est ainsi que fut créée l'Ecole Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé (ESIJY) à vocation interafricaine dont les jeunes recrues sont aujourd'hui considérées comme les pionniers de la presse africaine. Parmi les premiers lauréats figurent Jean-Baptiste Placca du Togo, Célestin Topona et Mahamat Hissein du Tchad, Amadou Vamoulké, Charles Ndongo, Gerba Mallam et Denise Epoté du Cameroun, pour ne citer que ceux-là.

Il faudra mettre au crédit du journalisme d'avoir réussi à réaliser les nombreuses mutations adaptatives commandées par l’époque, à la faveur de la révolution numérique et de l'émergence des "autoroutes de l'information". Institution de formation à "l'information" à ses débuts, elle devient l'Ecole des Sciences et Techniques de l'Information ESSTI (en 1982), puis l'Ecole des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC) en 1991.

Nadine Eyikè

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