Editorial N°31

Par Emilienne N. Soué

Et si Paul Biya n’était entouré que de manipulateurs ?

De quelques bizarreries managériales dont souffre le Cameroun, l’on s’accorde, mieux, l’on s’amuse souvent à citer, à tous les niveaux de la société et dans tous les discours, même les plus officiels les maux ci-après : l’inertie, la corruption, le vol, l’incompétence, le tribalisme, le clientélisme et le favoritisme. L’on  croirait alors cette liste des maux qui souillent la terre bénie du pays du Char des dieux suffisamment exhaustive, tellement elle est longue. Encore que depuis belle lurette, l’homme du Renouveau n’a de cesse de clamer sa détermination à mener une lutte acharnée contre ces déviances comportementales des gestionnaires de la fortune publique. Malheureusement pour lui, l’ingéniosité des uns et des autres, coutumièrement attachés à l’une ou l’autre de ces vieilles habitudes qui ont endurci leur cœur et sclérosé leur consciences les pousse  à user de toutes les stratégies possibles pour conserver leurs privilèges, ce au détriment de l’image de la République.

Michaëlle Jean

Pionnière des droits de l’homme

Michaëlle Jean née le 6 septembre 1957 à Port-au-Prince, Haïti) est une femme d'État, diplomate, animatrice de télévision et journaliste canadienne qui fut de septembre 2005 à septembre 2010 gouverneure générale du Canada. Elle fut la troisième femme à occuper ce poste après Jeanne Sauvé et Adrienne Clarkson. Polyglotte, elle parle cinq langues (français, anglais, espagnol, italien et créole haïtien). Michaëlle Jean est désignée par consensus secrétaire générale de la Francophonie le 30 novembre 2014 lors du XVe Sommet de la francophonie à Dakar, devenant ainsi la première femme nommée à ce poste. Sa famille fuit Haïti en 1968, alors que François Duvalier est au pouvoir, et s'établit à Thetford Mines, au Québec. Après un baccalauréat en langues et littératures hispaniques et italiennes, elle obtient une maîtrise en littérature comparée à l'Université de Montréal. Après ses études, elle enseigne, puis travaille pour un groupe qui aide les femmes victimes de violences conjugales.

20 mai 2015 : L’unité d’abord !

La 43e fête de l’unité s’est célébrée le 20 mai 2015 au Boulevard éponyme en fanfare. Autour du président de la République Paul Biya, les Camerounais de toutes les origines, de toutes les classes sociales, de toutes catégories socioprofessionnels ont communié avec ferveur pour célébrer l’unité nationale en devenir depuis 1972.

Le mercredi 20 mai 2015 au boulevard  du même nom, l’arrivée  à 10 heures du président de la République a marqué le commencement des festivités. Articulé en trois parties -le défilé des troupes à pied, le défilé des troupes montées et motorisées et le défilé aérien -, le défilé militaire portait aux nues une armée qui fait et continue à faire ses preuves dans le septentrion depuis que la secte terroriste boko Haram mène une campagne militaire pour déstabiliser notre pays. Sous la houlette du général de division René Esaïe Ngambou , commandant des troupes secondé par le Colonel Brigitte Biwole, l’armée camerounaise a  tenu la rampe, prouvant ainsi que  les armées africaines ne sont plus les grandes malades : « Car une armée qui ne sait pas défiler ne saurait faire ni mener une guerre », comme l’a alors souligné le Colonel Didier Badjeck.

Africa

Visitor Counter

Cameroon 73,3% Cameroon
fr-FR 7,4% fr-FR
United States 6,3% United States

Total:

48

Pays
03182566
Aujourd'hui: 15
Cette semaine: 72
Ce mois: 102
Mois dernier: 1.381
Total: 3.182.566