Par Emilienne N. Soué
Et si Paul Biya n’était entouré que de manipulateurs ?
De quelques bizarreries managériales dont souffre le Cameroun, l’on s’accorde, mieux, l’on s’amuse souvent à citer, à tous les niveaux de la société et dans tous les discours, même les plus officiels les maux ci-après : l’inertie, la corruption, le vol, l’incompétence, le tribalisme, le clientélisme et le favoritisme. L’on croirait alors cette liste des maux qui souillent la terre bénie du pays du Char des dieux suffisamment exhaustive, tellement elle est longue. Encore que depuis belle lurette, l’homme du Renouveau n’a de cesse de clamer sa détermination à mener une lutte acharnée contre ces déviances comportementales des gestionnaires de la fortune publique. Malheureusement pour lui, l’ingéniosité des uns et des autres, coutumièrement attachés à l’une ou l’autre de ces vieilles habitudes qui ont endurci leur cœur et sclérosé leur consciences les pousse à user de toutes les stratégies possibles pour conserver leurs privilèges, ce au détriment de l’image de la République.