« Il faut espérer plus de khadafi, plus de Lumumba, plus de Sankara à l’avenir »

Pr. Jean Emmanuel PONDI

Avec son nouvel ouvrage, le politologue Jean Emmanuel Pondi, rend un hommage, à sa manière, à celui que l’Afrique n’oubliera jamais. Kadhafi, le porteur du projet des Etats-Unis d’Afrique. Révélant ainsi l’homme dans sa dualité : capable du meilleur comme du pire.

Professeur, à l’occasion de l’anniversaire de la disparition du guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, vous venez de commettre un ouvrage intitulé « Vie et mort de Mouammar Al- Kadhafi : quelles leçons pour l’Afrique ? » publié aux Editions Afric’Eveil. Qu’est ce qui vous a réellement motivé à produire ce livre ?
Il y a plusieurs raisons. Mais il y  en a une de majeure,  c’est que nous, Africains, avons une fâcheuse tendance à ne pas tirer des leçons du passé. Et par conséquent, nous sommes condamnés à refaire les  mêmes erreurs. C’est pour cela qu’il nous a semblé important de nous arrêter sur cet évènement majeur pour évaluer son impact sur le fonctionnement de l’Union Africaine,  de l’unité africaine et de manière générale, sur le fonctionnement des économies africaines. Il s’agit d’une réflexion. Par rapport à la place qu’occupait le colonel Kadhafi dans tous ces chantiers.

« MIROIR DU DROIT »: une revue juridique éclectique.

La revue « Miroir du droit », qui est une publication de l’Association du même nom, propose chaque semestre, des articles  scientifiques sur des problèmes juridiques et des commentaires de jurisprudence  produits par  d’éminents juristes et des non juristes … coup de loupe sur le numéro spécial de mars 2012…

La revue « Miroir du droit » n’est certainement pas la plus populaire de toutes les revues, mais elle n’entend pas moins être sérieuse. A titre d’illustration, d’octobre 2011 à mars 2012, plusieurs contributions scientifiques sont passées sous presse pour la plus grande satisfaction de son lectorat. Le numéro spécial qui en est sorti ressemble à une mosaïque. En effet, plusieurs disciplines du droit  y sont abordées aussi bien par des juristes universitaires,  que des auxiliaires de justice, des officiers de police judiciaire et même des philosophes.

D’emblée, les prolégomènes sur « la peine juste » sont présentés par l’avocat au Barreau du Cameroun,  Me Pierre Tiga Nkada. Peut-on imaginer la juste peine ? s’interroge l’auteur dans cet article introductif. Dans sa réflexion, l’avocat, rompu à la pratique judiciaire, s’empresse lui-même de répondre en postulant que : « la peine en somme, doit être juste, ou alors elle doit porter en elle-même sa propre justification. »

L’architecture de cette  publication de l’Association « Miroir du droit » s’articule également sur un dossier, une rubrique sur le droit pénal général, une autre sur le droit pénal international. Le droit de la propriété intellectuelle, la sociologie politique ou le droit communautaire et de l’intégration sont également passés au crible de la critique cartésienne et du raisonnement juridique.

La revue s’attèle par ailleurs, à proposer un florilège de jurisprudences et de législations, dans lequel on peut  par exemple consulter, l’intégralité de la loi n° 2012/011 du 16 juillet modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 2011/028 du 14 décembre 2011 portant création du Tribunal Criminel  Spécial (TCS).

Le Miroir du Droit ambitionne par ailleurs, de s’inscrire dans l’actualité des débats contemporains qui suscitent des difficultés d’ordre juridique. C’est dans ce sens que, les conflits ivoiriens et libyens sont analysés par le docteur Eustache Akono Atangane. Cet enseignant de l’Université de Yaoundé II, Soa qui préside également le Secrétariat Permanent du très prestigieux Centre de Recherches en Etudes Politiques et Stratégiques (CREPS), revient sur ce qu’il désigne comme étant la « démocratie illusoire ». L’article s’intitule d’ailleurs « démocratie illusoire et sécurité impossible : impact des stratégies d’instrumentalisation politique en Afrique à la lumière des cas ivoirien et libyen ». Le politologue n’hésite pas à brocarder l’attitude hypocrite des Etats-Unis et de la France dans la gestion de ces conflits africains.

La revue se veut également un lieu de découverte de thématiques juridiques qui peuvent être jugées sinon d’exotériques, du moins très techniques. C’est ainsi que le lecteur découvrira ou perfectionnera ses acquis sur le Crédit documentaire ou« CREDOC »  (type de sûreté ou de garantie employée dans le commerce international reposant sur des documents tel que le contrat de transport de marchandise par mer). Pour ce faire, il devra lire « le contentieux du crédit documentaire, procédé des irrégularités, de la saisie du crédit ou des fraudes au crédit », article rédigé par l’avocat d’affaires, Me Sylvain Souop.

Pour rappel, l’Association «  Miroir du droit » qui produit la revue du même nom, compte parmi ses membres de grands juristes à l’image du professeur Albert Mbida ou encore du directeur de l’Ecole Régionale Supérieure de Magistrature de Cotonou au Benin (ERSUMA), le docteur Félix Onana Etoundi.

Prix de la publication « Miroir du Droit » : 5000 FCFA.

Willy Zogo

L’ANCIEN GOUVERNEUR, PASCAL MANI SE LIVRE SUR LA RETRAITE

La présentation de l’essai de l’ex-gouverneur de région, Pascal Mani sous le titre « la problématique de la retraite sous les tropiques »  a eu lieu le 07 mars 2013 à la Chambre d’Agriculture de Yaoundé. Retour sur l’économie  du contexte et l’auteur de l’œuvre…

L’un des rôles de l’Etat est d’assurer à toute la population, un certain bien-être social, cependant, en Afrique noire notamment, ce rôle régalien de l’Etat est-il vraiment assuré, particulièrement à une cette frange de la société vulnérable que constituent les retraités ? La prise de conscience individuelle face au risque de la vieillesse n’est-elle pas un premier pas vers la préparation de la retraite ? Tels peuvent être présentés, de manière synthétique, les questionnements qui ont  présidé à la rédaction par l’ex-administrateur, du livre intitulé  « la problématique de la retraite sous les tropiques ». D’emblée, l’ambition déclarée de l’ouvrage est « de tirer la sonnette d’alarme pour que la retraite ne soit plus une mort annoncée, mais une nouvelle vie faite autant de plaisirs que de défis. ».                     Après son ouvrage  intitulé « le guide pratique du chef de terre », chez  l’Harmattan, l’ancien gouverneur  de région vient donc de publier chez le même éditeur : « la problématique de la retraite sous les tropiques » dans la collection « Problématiques africaines ». Pour  le directeur de la maison d’édition l’Harmattan-Cameroun,  Dr Roger Mondoué, le succès du livre tient aussi au fait que « l’auteur a su s’entourer des meilleurs », et pour cause, cet essai a été préfacé par le professeur en économie, Bruno Bekolo Ebe.

NOTE DE LECTURE: Le serment, un acte divin

Enfants, nous avions coutume de toujours jurer pour prouver notre sincérité sur une affirmation. D’habitude, notre serment était au nom soit de Dieu, soit d’un être à une estime sans faille dans la société. Aussi la main levée, nous prononcions sans ambages ces quelques mots : « Si je mens Dieu me coupe la tête », « Au nom de Dieu », « Au nom de mon père ou de ma mère », « Je jure sur la tombe de… », « Je le jure », la liste est loin d’être exhaustive.

Comparativement à ce tableau, bien de métiers dans la vie pratique imposent de prêter préalablement serment avant l’entrée en fonction. C’est le cas par exemple des médecins, de certains hommes d’église, de certains hommes politiques et des auxiliaires de justice (Avocats, Huissiers de justice, Notaires, Greffiers, Magistrats etc.). Engagement apparemment anodin mais fort révélateur, le serment ne se présente pas sous une forme unique. Il diffère aussi bien qu’il s’agit de tel corps ou tel autre mais garde la même symbolique. Que nous révèle un tel rituel ? La question reste posée.

Africa

Visitor Counter

Cameroon 71,6% Cameroon
United States 7,3% United States
fr-FR 7,0% fr-FR

Total:

41

Pays
03182161
Aujourd'hui: 3
Cette semaine: 3
Ce mois: 1.078
Mois dernier: 2
Total: 3.182.161