Me André PEDIEU : «J’ai été obligé de réfléchir dans le sens de l’explication de la procédure »A la faveur de la parution de son nouvel ouvrage, Me André Pedieu, chef de la Documentation à la Cour Suprême et praticien- enseignant de la procédure administr

A la faveur de la parution de son nouvel ouvrage, Me André Pedieu, chef de la Documentation à la Cour Suprême et praticien- enseignant de la procédure administrative, fait œuvre de vulgarisation.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Vous devez savoir que ce livre est mon troisième. En 2003,  j’ai écrit  « La saisie de la chambre administrative de la Cour suprême » et  en 2012, j’ai mis  sur le marché un autre  livre dont le titre est : « Au cœur du contentieux administratif : de la théorie à la pratique ». Je me suis rendu compte au bout de 25 ans dans les juridictions administratives que le mal des justiciables n’est pas dans la perte du procès fondamentalement. C’est surtout dans le fait que le justiciable ne maîtrise pas la procédure. Même les avocats qui sont présentés comme des professionnels ne sont pas toujours avertis et l’on peut le déplorer. Les gens ont tendance à croire que la procédure est la même en matière civile, sociale et criminelle. Pourtant, il n’en est rien. Or, c’est une procédure autonome qui exige que tous les actes judiciaires qui doivent être posés pour parvenir jusqu’au juge doivent être en quelque sorte légaux. Cela veut dire que, si je peux me permettre un exemple. Je dirais que tout se passe comme dans l’histoire d’une chambre et d’une porte, le juge attend le justiciable dans la chambre, il y a une porte et il faut la clé pour l’ouvrir et saisir le juge d’une requête. Certains aventuriers sans clé préfèrent passer par la fenêtre, une voie qui n’a pas été prévue par le législateur. C’est alors que le juge va déclarer leur recours irrecevable pour vice de forme.

Note de lecture : Contentieux administratif : précisons autour de la procédure

Paru en 2015, le livre de Me André Pédieu intitulé «  La procédure contentieuse en matière administrative »  essaye de contribuer  autant que possible à la diffusion d’un esprit de justice et de vérité.

L’auteur, chef de la bibliothèque de la Cour Suprême du Cameroun est un débonnaire qui ne manque jamais l’occasion de rappeler son attachement à la vulgarisation du droit de manière globale. Il discute avec d’anciens élèves de l’Ecole Nationale supérieure de Police où il dispense des cours de procédure contentieuse. C’est d’ailleurs cette posture d’enseignant et de pédagogue qui marque l’interlocuteur au premier abord. Loin d’être à son coup d’essai, André Pédieu signe dans ce nouveau livre un donner-à-penser  bien fouillé. Il écrit sur la quatrième de couverture : « Qui parle sème et qui écoute récolte : malheur donc à celui qui cache son savoir, croyant augmenter son pouvoir ».

Jean Paul Ntsengue: Auteur essayiste

« Mon ouvrage relate les faits qu'il analyse pour une bonne compréhension de l'institution présidentielle»

Président de la République, une institution républicaine disséquée sous l’habile plume  de Jean Paul Ntsengue. Dans un registre descriptif, l’auteur dévoile  la personnalité contrastée d’un personnage où  ombre et lumière, grandeurs et misères, humanité et  divinité, rationnel et irrationnel, force et fragilité, ambition et ruse, responsabilité messianique et réalité du pouvoir s’entremêlent. Un Dieu, peut-être pas ; plus qu’un simple mortel, certainement.

Note de lecture: L’institution présidentielle démythifiée

M. Jean-Paul Ntsengue, en publiant  « Le président de la République. Mythes et réalités du pouvoir exécutif », s’est proposé de se pencher sur cette institution universelle mais complexe.

Voici ce qu’en dit un philosophe contemporain chargé d’en rédiger la première note de lecture : « Ce livre permet de voir combien est importante l’étendue du pouvoir politique du président de la République et les devoirs politiques qui lui incombent en temps de paix comme en temps de guerre. Bien qu’il soit constitutionnellement bien défini, le pouvoir régalien du président de la République est si important qu’il rend presque impériale la fonction présidentielle (p. 75), tant ce pouvoir est à la fois celui de « juge suprême » (p. 76), de « commandant en chef » et de pilote du navire-État qu’il gouverne souvent selon l’avis des experts dont il s’entoure ou suivant son intuition et son intime conviction (p. 77) ». Ce long extrait est la conclusion que tire le Pr Lucien Ayissi de l’Université de Yaoundé I.

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